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  1. Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale

    Le Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC) a été adopté par la 11ième Conférence ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), tenue à Brazzaville (Congo) le 27 janvier 2004 (Décision N0 17/CEEAC/CCEG/XI/04); par la même occasion, un Comité de suivi pour assurer sa mise en œuvre avait été créé. L'objectif visé par ce plan était : à court terme et notamment à l’horizon 2010, de pouvoir circuler sur une route bitumée d’une capitale à une autre ; à moyen terme, d’avoir un cadre consensuel pour les négociations en vue de mobiliser les investissements dans le domaine des infrastructures de transport ; à long terme, de doter la région d’un système de transport (tous modes confondus) dont les infrastructures et les services favorisent la libre circulation des personnes et des biens
  2. Financement de la gestion durable des forêts tropicales humides du Bassin du Congo

    Dans les pays du Bassin du Congo, les opérateurs de la filière forêt bois, particulièrement les entreprises de taille modeste et d’implantation essentiellement locale, rencontrent des difficultés d’accès au crédit bancaire pour financer leurs investissements. Certains ont déjà fait le choix de l’aménagement durable et, dans certains cas, de la certification ou de l’industrialisation, des activités qui induisent des besoins d’investissement plus lourds et de natures différentes (premiers plans d’aménagement, unités de transformation, efficacité énergétique, etc.).
  3. Programmes Spéciaux

    La Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC) contribue au financement du développement des économies de sa région mère. En tant que tel, elle participe et met en œuvre différents programmes qui prônent pour l'essentiel, une véritable intégration sous régionale.
  4. Le Pool Energétique de l’Afrique Centrale

    Par son potentiel hydroélectrique 57% de l’Afrique et d’autres ressources énergétiques, le PEAC entend créer à l’horizon 2025, un Marché libre d’échanges d’énergie dans l’espace et en dehors de la zone CEEAC à travers des boulevards énergétiques interconnectés.
  5. FONDS DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNAUTE (FODEC)

    Le Fonds de Développement de la Communauté (FODEC) constitue un outil de financement qui vise à apporter une réponse à la nécessité de promouvoir le développement harmonieux des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) en vue de surmonter leur handicap à l’intégration économique et sociale. Il est destiné au financement des projets et programmes intégrateurs. Les organes du Fonds comprennent : le Conseil des Ministres qui est l’organe de décision du Fonds ; le Comité de gestion qui prépare les dossiers à soumettre au Conseil des Ministres; le Secrétariat du Fonds tenu par la Commission CEMAC ; et l’Agent Financier dont les attributions relèvent de la BDEAC. Les ressources du FODEC proviennent globalement : de la collecte de la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI), des déductions faites des sommes affectées au budget de la Communauté ; de la part du bénéfice distribuable de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) affectée au financement des projets intégrateurs ; des produits provenant des opérations du Fonds, et des subventions, des dons et legs. Les interventions du FODEC se font sous forme de subvention, de prêt ou de bonification de prêts. En sa qualité d’Agent Financier, la BDEAC : assure la gestion financière et comptable des ressources du Guichet 1 du FODEC ; met à disposition son expertise pour l’instruction et l’évaluation des projets ; participe aux réunions des organes du Fonds ; et présente le rapport financier du Fonds Spécial d’Intégration (FSI).
  6. Pour une énergie communautaire

    Les pays CEMAC- Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine et Tchad- possèdent des frontières communes et disposent de systèmes électriques dont le niveau de développement est variable. Cependant, ces systèmes ne sont pas interconnectés. En effet, à l’exception des quelques régions alimentées de façon sporadique, les divers projets examinés n’ont pas encore donné de suite favorable.
  7. Programme Economique Régional

    Les Chefs d’Etat des pays membres de la CEMAC ont adopté, en 2009, le Programme Economique Régional (PER) qui vise la mutation profonde des économies desdits pays pour accroître leurs valeurs ajoutées et contribuer ainsi à la réduction du chômage et de la pauvreté. Ce programme s’appuie sur trois piliers essentiels à savoir : (i) l’énergie ; (ii) l’agriculture et l’économie forestière et ; (iii) les mines et la métallurgie. Suite à un début de mise en œuvre peu réussi en raison d’écueils divers, les Chefs d’État avaient décidé, dans le cadre de la phase 2 (PER 2017-2021), de se focaliser sur un portefeuille limité et réaliste de projets phares, susceptibles d’accélérer l’intégration physique et commerciale de la CEMAC.