BANQUE DE DEVELOPPEMENT DES ETATS DE L'AFRIQUE CENTRALE

Foires aux questions


Le Siège de la BDEAC est situé ici à Brazzaville. Cependant, pour être plus proche des bénéficiaires de ses financements, la Banque est présente dans presque tous les pays de la zone à travers les Représentations nationales.

Depuis 2010, la principale préoccupation de la Banque est de s’accorder sur le mode opératoire, qui fera du programme d’intégration, une réalité. En attendant, la BDEAC, dans ses attributions, met l’accent sur les priorités suivantes :

• Premièrement les INFRASTRUCTURES de transport qui feront de la zone CEMAC un véritable marché pour la circulation des biens, des marchandises et des personnes, permettant aux pays, dans leur diversité, de profiter mutuellement des avantages comparatifs et des atouts des uns et des autres. Dans cette dynamique, la Banque a la charge d’organiser la Table Ronde des Bailleurs de Fonds, qui participera au financement du Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale;

• La seconde priorité à trait aux INFRASTRUCTURES du secteur de l’Energie, afin de répondre et d’accompagner les défis et les grandes orientations des pays de la CEMAC. Ceux –ci souhaitent tout mettre en œuvre pour transformer davantage leurs matières premières, au niveau local, tout en devenant compétitifs, afin de satisfaire à leurs besoins régionaux et d’inonder les autres marchés. Cette compétitivité ne sera réelle et acquise que lorsque coûts de production baisserons. C’est dans ce sens qu’un accent particulier est mis sur le développement des centrales hydro-électriques, dans une zone où les ressources hydriques sont abondantes.

• Les autres défis auxquels la Banque est confrontés concernent des secteurs essentiels comme l’Education, la Santé et tous les autres projets à fort impact social, visant l’autonomie et la sécurité alimentaire des populations.

A la différence des banques commerciales locales qui disposent de services bancaires de proximité tels que des comptes de dépôt, des chéquiers, des cartes de crédit, des découverts, des opérations de change… la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) finance directement les projets portés par les grandes entités publiques et privées, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) les Petites et Moyennes Industries (PMI).

Pour les projets à faible montant, l’intervention de la BDEAC se fait à travers les banques commerciales et notamment les établissements de micro finance.

Aujourd’hui, la mise en œuvre du Programme des réformes est entrée dans sa phase finale. L’impact de ces réformes tant au niveau de ses organes de gouvernance que de son management devrait accroître sensiblement l’attractivité de l’Institution, et favoriser la mobilisation des ressources intérieures et extérieures d’emprunt adaptées à ses opérations, aussi bien auprès des investisseurs de la sous-région que des bailleurs de fonds internationaux.

Par ailleurs, on observe une bonne exécution du Plan stratégique 2013-2017 au cours de ses deux premiers exercices. Il est à parier que le renforcement financier faisant passer le capital social de la Banque de 210 à 1.200 milliards FCFA, combiné aux retombées de la mise en œuvre du Programme des réformes, permettra à la BDEAC d’être, désormais, en situation de jouer un rôle significatif dans le financement de la croissance et de la diversification des économies des pays de l’Afrique Centrale.

La situation provisoire de la Banque au 30 septembre 2014 montre amplement la maîtrise des charges par la Direction et laisse apparaître une bonne orientation des principaux indicateurs de gestion. Toutefois, compte tenu des besoins de ressources de refinancement de la Banque au cours des prochains mois, il devient urgent pour les Actionnaires de finaliser les formalités de souscription de la dernière augmentation du capital.

La BDEAC accorde une grande importance à l’agriculture. Elle apporte un appui important sous forme de financement direct aux Etats qui disposent d’un programme cohérent de développement du secteur agricole. De même, la Banque s’efforce d’accompagner les Etats lorsque ce secteur n’est pas organisé, à travers la réalisation d’études de faisabilité, pour les aider à mettre en place des programmes de développement de certaines filières agricoles, de manière à amener ces pays à réduire progressivement leurs importations des produits agricoles et assurer leur sécurité alimentaire. Ainsi, à travers ses financements, la BDEAC participe à l’éclosion de filières agricoles et d’élevage au Tchad dans le cadre du PADIAT (Programme d’Appui au Développement de l’Industrie Animale au Tchad) ; la production de produits vivriers et d’élevage au Congo ; l’aménagement de palmeraies au Gabon et au Cameroun ; l’étude de faisabilité pour la création d’un Fonds destiné au financement de l’agriculture en zone CEMAC.

Aujourd’hui, la mise en œuvre du Programme des réformes est entrée dans sa phase finale. L’impact de ces réformes tant au niveau de ses organes de gouvernance que de son management devrait accroître sensiblement l’attractivité de l’Institution, et favoriser la mobilisation des ressources intérieures et extérieures d’emprunt adaptées à ses opérations, aussi bien auprès des investisseurs de la sous-région que des bailleurs de fonds internationaux.

Par ailleurs, on observe une bonne exécution du Plan stratégique 2013-2017 au cours de ses deux premiers exercices. Il est à parier que le renforcement financier faisant passer le capital social de la Banque de 210 à 1.200 milliards FCFA, combiné aux retombées de la mise en œuvre du Programme des réformes, permettra à la BDEAC d’être, désormais, en situation de jouer un rôle significatif dans le financement de la croissance et de la diversification des économies des pays de l’Afrique Centrale.

La situation provisoire de la Banque au 30 septembre 2014 montre amplement la maîtrise des charges par la Direction et laisse apparaître une bonne orientation des principaux indicateurs de gestion. Toutefois, compte tenu des besoins de ressources de refinancement de la Banque au cours des prochains mois, il devient urgent pour les Actionnaires de finaliser les formalités de souscription de la dernière augmentation du capital.

Depuis quelques années, les Etats ont mis en place de nouvelles stratégies visant une véritable transformation locale des matières premières. L’on assiste ainsi au développement de filières industrielles dans l’ensemble de la Zone.

La BDEAC suit et encourage ces politiques, convaincue que l’essor des activités industrielles est essentiel car elles créent de la valeur ajoutée, favorisent la création d’emplois et contribuent à la diversification des économies de la CEMAC.

Le soutien de la Banque à ce processus d’industrialisation se traduit par d’importants financements. C’est le cas de la SNBG (Société Nationale de Bois du Gabon) et Likouala Timber dans le secteur forestier au Congo; de PALMRAFF au Cameroun, d’OLAM PALM OIL au Gabon, des projets du PADIAT, de la Laiterie BAYO dans l’agro-industrie au Congo.

La BDEAC est la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale. C’est la Banque de financement dont le siège est à Brazzaville au Congo (www.bdeac.org).

La BEAC est la Banque des Etats de l’Afrique Centrale. C’est la Banque Centrale dont le siège est à Yaoundé au Cameroun (www.beac.int).

Ces deux Institutions de la CEMAC, au service de la Sous-région Afrique Centrale, entretiennent des relations fortes et privilégiées de coopération, perceptibles sur plusieurs plans. En ne considérant que les aspects les plus marquants, la BEAC est le plus gros Actionnaire de la BDEAC et dispose à ce titre d’un siège dans son Conseil d’Administration et d’un Représentant permanent dans son Comité d’audit.

Par ailleurs, la BEAC est un bailleur de fonds important de la BDEAC, qui lui procure des concours financiers adaptées aux opérations de développement.

A l’instar des autres banques, les critiques les plus fréquentes portent sur les difficultés d’accès aux financements. Il faut dire que beaucoup de demandes de financement de projets parviennent à la Banque parfois incomplètes sans plan d’affaires ou sans études de faisabilité bien menées. Certes le rôle de l’Institution est de prendre les risques mais ceux-ci doivent être mesurés. Aucune banque ne peut financer un projet mal monté. En outre quelquefois, les garanties présentées par les promoteurs privés sont de moindre qualité et difficilement réalisable en raison des spécificités inhérentes aux systèmes judiciaires des Etats de la zone.

En dépit de cela, la BDEAC s’organise pour être proche des promoteurs qui souvent ne connaissent pas ses procédures. C’est ce qui a motivé dans une certaine mesure l’ouverture des représentations dans chaque pays.