Le projet de riposte à la COVID-19 a porté sur la réduction rapide du taux de mortalité et de morbidité liés au COVID19. Il a surtout consisté au renforcement du système de santé et en une réponse urgente et durable à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition reconnues comme facteurs aggravants des effets de la pandémie.
Au-delà des dispositions prises pour endiguer la pandémie, (fermeture des aéroports, interdiction des regroupements, limitation des déplacements, fermeture des écoles, des lieux de loisir, des centres commerciaux et des lieux de culte, instauration de l’état d’urgence sanitaire et du couvre-feu dans les provinces les plus touchées, renforcement des mesures barrières et la publication) l’objectif du projet était de prendre des mesures fortes en vue du renforcement du système sanitaire national.
De manière spécifique, le projet a consisté à : (i) assurer une prise en charge adéquate et gratuite des cas suspects et confirmés ; (ii) renforcer la capacité de prise en charge des structures sanitaire ; (iii) renforcer la communication sur les risques à toute la population ; (iv) rechercher activement tous les cas et leurs contacts ; (v) former le personnel au diagnostic ; (vi) renforcer et maintenir les capacités des laboratoires ; (vii) rendre disponible un stock de réactifs ; (viii) rendre disponibles les consommables,…
Les mesures de contrôle de propagation de la pandémie ont eu des impacts négatifs considérables sur les secteurs socio-économiques, ce qui a accentué la vulnérabilité des populations. Pour éviter la ruine sociale et économique, des mesures de ripostes alimentaires et sociales ont été prise. Il s’est agi de (i) fournir une aide alimentaire aux ménages vulnérables et groupes spécifiques en particulier ; (ii) renforcer les instruments de prévention et de gestion des crises alimentaires ; (iii) renforcer le capital productif et les chaines de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques.