Pour renforcer la reprise économique amorcée depuis plus d’une décennie et l’asseoir de façon durable, le Cameroun a inscrit dans sa vision d’émergence à l’horizon 2035 le renforcement des infrastructures structurantes de services publics et engager des réformes sectorielles importantes, à l’effet de dynamiser les investissements privés. Parmi les secteurs inscrits comme priorité nationale, figure le tourisme. En effet, en considérant le potentiel géographique du pays, le tourisme est l’une des meilleures niches de croissance au Cameroun particulièrement dans les grands centres urbains d’affaires. Pour favoriser l’éclosion de ce secteur, l’Etat s’emploie à mettre en place des produits intégrés autour des sites touristiques à fort potentiel. L’Etat accorde également de nombreux avantages aux initiatives privées visant la promotion et le développement touristique. C’est dans ce contexte et profitant de nombreux avantages fiscalo-douaniers que la société B&B Investment SAS s’est engagée dans la construction d’un hôtel 4 étoile à Douala. Le projet consiste en la construction d’un bâtiment R+4 comprenant 125 chambres standards, 5 chambres pour handicapés et 20 suites dont une présidentielle. Le projet inclut également la mise en place des facilités traditionnelle (business center, fitness/gym/massage, restaurants, piscine, salles de réunion, parking, casino, etc.). Le site du projet d’une superficie de 4.718 a été acquis par le promoteur pour un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans. L’objectif poursuivi par le projet est de contribuer au renforcement du secteur touristique pour accroitre sa part dans la production nationale. La mise en œuvre du projet permettra également d’accroitre la contribution du tourisme à la réduction de la pauvreté avec la création de 156 emplois directs. Sur le plan spécifique, le projet vise à : (i) augmenter l’offre hôtelière 4 étoiles par la mise en exploitation de 125 chambres standards, 3 chambres pour handicapés et 20 suites dont une présidentielle; (ii) valoriser le patrimoine touristique camerounais pour accroitre le nombre de touristes surtout étrangers; (iii) contribuer à la dynamisation de l’économie par la consommation de divers biens et services tiers et ; contribuer à la réduction du chômage et de la pauvreté par la création de 156 emplois permanents et la redistribution des revenus.

Le Groupe Scolaire Bilingue Du VAAL (GSBDV), créé en 2013 et regroupant les cycles d’enseignements maternel, primaire et secondaire avec des sections anglophone et francophone, veut assurer une concentration verticale de son activité à travers la création d’un Institut Privé d’Enseignement Supérieur dénommé « Vall Institute of Technology (VIT) »). Sa vision est de retenir par la qualité des installations et des contenus pédagogiques, la frange de camerounais et citoyens de la CEMAC qui s’expatrient vers l’Europe ou l’Amérique, pour aller chercher une formation réputée de bonne qualité. Le projet présente plusieurs atouts : (i) le premier porte sur l’amélioration de l’offre de formation supérieure dans la ville de Douala ; (ii) le second sur l’initiative de concentration verticale du GSBDV dans le cadre d’une activité qui se porte déjà bien ; (iii) le troisième sur les performances et la réputation actuelle de l’établissement ; et (iv) le quatrième sur la présence d’un vivier constitué des finissants du cycle secondaire.

Le projet porte sur la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique de 200 MW à Sendje, pour alimenter la partie continentale du pays d’une énergie électrique propre et durable. Sur le plan sectoriel, le projet consiste à prévenir les besoins en électricité propre et durable pour les Plans Stratégiques d’extension de la ville de Bata, des villes provinciales du Gouvernement.

Le projet consiste en la construction à Mandalia, d’un complexe laitier et de trois (3) fermes multifonctionnelles, dans quatre (4) sites distincts en République du Tchad (Mandalia, Mara, Tilo, Miandoum), avec une capacité de production journalière de 65 000 litres de lait par jour. Ces différentes unités de production fourniront, en plus des produits laitiers, des œufs, du poulet de chair, des légumes, des céréales et des fruits, à toute la population tchadienne. Sur le plan sectoriel, le projet permettra de répondre à une demande sans cesse croissante de produits laitiers.

Le Projet d’Aménagement Hydroélectrique de Lom Pangar, a pour objet, la construction : d’un barrage réservoir destiné à saturer en période d’étiage, des équipements des Centrales Electriques de Song Loulou et d’Edéa et de faciliter le développement économique et social du Cameroun. La capacité totale de sa retenue est de 6 milliards de mètres cubes pour une surface noyée d’environ 540 kilomètres carrés (cote 672,7 m).

Le projet porte sur l’élevage et la commercialisation des thons à nageoires bleues et des thons obèses par des techniques de mariculture. Il consiste à capturer et nourrir des poissons dans des cages flottantes en vue de leur commercialisation sur le marché international. L’objectif sectoriel du projet est de contribuer à la résorption du déficit des ressources halieutiques notamment en proposant aux populations de la Guinée Equatoriale et du reste du monde des poissons de qualité à moindre coût. Le projet vise à commercialiser au moins 1.500 tonnes de thons par année. Il s’agira de vendre 50% de la production à l’état frais et 50% sous forme conditionnée

Le projet consiste en la construction à Djarmaya, une localité située à 40 kilomètres de N’Djamena, d’un abattoir frigorifique moderne et d’une tannerie. Ce complexe a une capacité de production annuelle de 20.000 tonnes de viande, soit 200 à 400 bovins et 400 à 600 petits ruminants par jour. Une partie de cette production sera destinée à l'exportation dans la sous-région.

Le projet consiste à l’aménagement de la route Kumba-Mamfé et la réalisation des infrastructures socio-économiques sur ce linéaire routier. La route Kumba-Mamfé a une triple fonction : relier les trois départements (Mémé, Manyu, Koupé-Manengouba) de la Région administrative du Sud-Ouest ; assurer les flux de trafic entre les Régions du Sud-ouest et du Littoral et enfin, interconnecter la Région Sud-Ouest du Cameroun à l’Etat de la « Cross River » du Nigéria.

Le projet consiste à la réalisation d’infrastructures socio-économiques et à l’aménagement de la route Batschenga – Ntui – Yoko- Lena maillon du programme d’aménagement de la route Batschenga – Ntui – Yoko – Tibati – Ngaoundéré. Ce tronçon est un important axe d’échanges Nord-Sud reliant la capitale Yaoundé et les régions du Centre et du Sud à la région de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord, tout en desservant, directement ou à travers un réseau de pistes qui se greffent sur la route, plusieurs villes, localités et villages.